Sobriété numérique des entreprises

Sobriété numérique : moins, mais mieux

Quand on pense éco‑responsabilité, on pense tri des déchets, remplacement des gobelets jetables par de la vaisselle réutilisable ou encore réduction des déchets. Mais vous êtes‑vous déjà penchés sur l’empreinte carbone du numérique ? Le numérique représente actuellement 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre selon un rapport du Shift Project.

 

L’Arcom, l’Arcep et l’Ademe ont récemment publié des recommandations afin de proposer aux acteurs audiovisuels et aux géants du streaming des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Quand on sait que Netflix représente 20% du trafic Internet en France, il y a urgence à agir. Mais chaque entreprise peut se pencher sur ce sujet et penser sa communication numérique de manière plus responsable.

 

La sobriété numérique, une démarche d’entreprise

Réduire l’empreinte carbone du numérique dans une entreprise passe par de multiples actions qui ne sont pas forcément très coûteuses :

  • Limiter le renouvellement d’appareils numériques qui fonctionnent
  • Faire l’acquisition de matériel reconditionné
  • Investir dans des datacenters moins énergivores
  • Ne pas allumer sa caméra en réunion par visioconférence
  • Faire le ménage régulièrement dans les boites mails et les dossiers partagés
  • Avoir une stratégie de communication numérique plus vertueuse, avec un site Internet pensé de manière plus écoresponsable

 

L’association Cigref et le Shift Project ont d’ailleurs publié un guide des bonnes pratiques pour accompagner les entreprises.

 

La sobriété numérique, un atout économique

Réduire son empreinte numérique peut présenter de nombreux avantages pour une entreprise. Au‑delà de l’image de marque, une entreprise qui fait le choix de la sobriété numérique réalise des économies d’énergie et des gains financiers non négligeables.

Une entreprise sobre au niveau énergétique pourra également faire valoir cet atout lors d’une candidature à un marché public, à l’heure où la RSE est un critère montant dans la prise de décision des collectivités.

Au‑delà du numérique, une communication plus éco‑responsable, fondée sur une logique du “moins communiquer mais mieux” est un marqueur clé pour une entreprise qui veut défendre ses valeurs environnementales. Encres végétales, papiers recyclés, à base de matériaux alternatifs au bois, éco‑conception graphique, etc. A l’heure où la planète surchauffe, le moins est plus que jamais l’ami du mieux pour les entreprises.

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